5 "trucs" pour être (plus) heureux 

 Ils sont validés scientifiquement et ça me rend ... heureuse de les partager avec vous !

Février 2021

Première astuce : changez votre regard sur les activités qui vous sont imposées

La façon dont vous vous représentez votre job ou une tâche en particulier conditionne la réalité que vous vivez. Vous voulez une preuve ? Deux chercheuses américaines ont mené une étude auprès des techniciennes de surface de sept hôtels. A la moitié des participantes à l’expérience, les deux chercheuses ont vanté les bienfaits physiques des efforts effectués pendant le travail (nombre de calories brûlées, passages d’aspirateur équivalant à des séances de cardio-entraînement, etc.). A l’autre moitié, aucune info n’a été donnée. Les deux chercheuses sont revenues quelques semaines plus tard. Chez la moitié du personnel d’entretien invité à considérer le job comme un exercice physique, des pertes de poids et des baisses de taux de cholestérol ont été observées. Et dans le groupe non informé ? Rien. Aucun changement. Moralité de l’histoire : modifiez votre point de vue et trouvez un nouvel intérêt aux tâches qui ne vous motivent pas. Votre cerveau l’enregistrera et votre réalité changera. 


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Deuxième astuce : cessez de procrastiner !

Pourquoi reporter à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui ? L’étudiant qui procrastine reporte l’entame de son étude de jour en jour et finit par rater son examen. Ce qui va miner son sentiment d’efficacité et le faire douter davantage. Pour éviter ces sensations négatives, il va opter pour une stratégie de fuite et va donc continuer à … procrastiner. Le cercle vicieux se met en place. Vous êtes débordé(e) ? Vous avez une multitude de choses à faire ? Vous ne savez pas par quoi commencer ? C’est déplaisant, vous avez envie de penser à autre chose et le moindre prétexte est une aubaine pour reporter au lendemain… Stooooop ! Bouton pause. La culpabilité n’est pas loin, vous le savez. Et là, on commence à toucher à l’estime de soi. Donc le bien-être est en danger. Que faire ? Établissez une « to do list ». Vous êtes face à une montagne ? Morceler les tâches les plus lourdes à vos yeux en sous-tâches. Triez toutes ces choses à faire et placez aux deux premières positions en haut de la liste deux tâches que vous pouvez effectuer plus ou moins rapidement et aisément. Planifiez les autres tâches ou problèmes à régler à la suite. La résolution de ces premiers « to do », le fait de les barrer de votre liste et de vous voir avancer, vous procurera de la confiance et vous placera dans une dynamique positive. Un cercle vertueux se met en place. Lancer le mouvement est le plus dur et il faut parfois un peu se secouer. Vous n’aimez pas cette méthode ? Choisissez alors de vous accorder une jolie récompense si vous avez atteint l’objectif initialement fixé. 

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Troisième astuce : secrétez des endorphines 

Les endorphines sont des substances chimiques naturelles fabriquées par le corps lors d’activités physiques intenses. Elles procurent des sensations de bien-être, voire d’euphorie, et de sérénité. Elles s’avèrent également anxiolytiques par l’endormissement des émotions et sensations négatives. On peut presque parler de drogue naturelle. Nous pouvons produire de 5 à 10 fois plus d’endorphines durant des activités physiques qu’au repos. A quelles conditions ? Au moins 30 minutes d’effort, idéalement 40 minutes. En dehors des moments d’échauffement et de récupération, l’effort doit vous conduire à 70 % de la fréquence cardiaque maximale. Vélo, jogging, danse, fitness, marche à pied (mais à bon rythme !), tout cela est excellent. Vous débutez ou voulez débuter ? Prenez des conseils et faites-vous accompagner. Il faut de toute façon y aller progressivement et les premières séances ne vous permettront sans doute pas de libérer ces précieuses endorphines. Soyez patient(e) et persévérez. Au bout de quelques semaines, vos efforts seront récompensés. Pensez également aux bienfaits physiques qui contribuent à une meilleure santé mais aussi à une augmentation de l’estime de soi. Vous n’aimez pas le sport ? Faites l’amour ! D’abord, c’est une activité physique. Ensuite, l’orgasme produit un vrai cocktail de molécules du bonheur (endorphine et dopamine comme le sport, mais aussi ocytocine et sérotonine). Enfin, c’est l’occasion de partager des émotions positives avec son ou sa partenaire. Et cela, on va le voir, c’est très important.

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Quatrième astuce : dépensez de l'argent pour les autres

Faites-vous plaisir, c’est le message subliminal que nous lancent toutes les pubs émises par les multinationales productrices de biens de consommation. Voitures, smartphones, vêtements, … Nous les achetons parce que nous en avons besoin bien sûr. Mais nous payons parfois un prix plus élevé pour monter d’un cran dans la gamme... pour nous faire plaisir. Mais avez-vous remarqué que le plaisir procuré par l’achat d’un nouvel objet est relativement limité dans le temps ? Et que le bijou de technologie dernier cri que vous venez d’acquérir il y a quelques jours fait déjà partie des meubles et de vos habitudes ? Dans son livre La course au luxe, le professeur d’économie Robert H. Frank démontre que dépenser son argent dans des moments de partage avec d’autres personnes (un resto avec un ami, un concert avec une copine, …) apporte davantage d’émotions positives qu’une dépense matérielle. Vous êtes sceptique ? Une expérience menée auprès de 46 étudiants devrait achever de vous convaincre. Tous avaient reçus 20 dollars. Certains avaient eu comme consigne de les dépenser pour eux. D’autres devaient utiliser la somme au profit d’autrui (offrir un verre à une amie, acheter un jouet pour le petit frère, voire faire un don à une association). A la fin de la journée, ce sont ces derniers qui se sentaient les plus heureux… L’argent ne fait pas le bonheur ? Mais si, à condition d’être en partage avec d’autres personnes. 

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Cinquième astuce : cultivez les émotions positives

Dans un article précédent, j’attirais votre attention sur les mauvaises habitudes prises par nos cerveaux. Ceux-ci sont enclins à se focaliser sur les mauvaises nouvelles et à s’imprégner d’émotions négatives. Inconsciemment, nous accordons souvent plus d’importance à ces dernières et avons tendance à négliger les émotions positives, pourtant bien présentes dans notre vie. Or, plusieurs études ont démontré que pour être épanoui(e) dans sa vie, il fallait un ratio de 3 émotions positives pour 1 émotion négative. Ce ratio est valable pour les couples : une étude a mis en évidence que les couples qui se séparent présentaient un ratio 1 émotion positive pour 1 émotion négative, voire un ratio inférieur. Vous paniquez parce que vous n’avez pas assez d’émotions positives ? Respirez, il y en a plus que vous ne le pensez dans votre vie. Prenez d’abord un peu de temps pour les repérer. Chaque soir, accordez-vous cinq minutes pour faire le bilan positif de votre journée. N’identifiez que les moments ayant engendré une émotion positive (le café chaud du matin, une plaisanterie partagée avec un collègue, le câlin de votre chat, …). Répétez l’opération chaque soir. La neuroplasticité du cerveau n’est pas une légende. Mais il faut l’entraîner au bonheur. Vous trouvez malgré tout que vous n’avez pas assez d’émotions positives dans votre journée ? Mettez en place les actions décrites ci-dessus (ou d’autres) et plantez les graines de vos futures émotions positives.


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